Par le Docteur Claude Chauchard

La pollution est au cœur de nos préoccupations pour sauver notre planète, tout comme le réchauffement de la terre.Claude Chauchard

Seulement, les risques liés à la pollution ont un impact immédiat sur nous et  nous frappent directement et individuellement.

Toutes les substances polluantes pénètrent dans notre corps aussi bien par voie aérienne que par voie alimentaire donc digestive ou encore par voie cutanée. Nous, médecins, lorsque nous dosons la présence de substances toxiques dans le corps de nos patients, peu d’entre eux sont libres de la présence de xénobiotiques, de plomb, d’arsenic, de mercure pour ne citer que les plus fréquents.

Alors comment, une fois les dommages constatés, se protéger de cette pollution interne qui dérègle de nombreux métabolisme ?

2 systèmes nous protègent : le système antioxydant et notre système immunitaire. Mais le premier verrou pour éviter la pénétration dans notre corps de ces substances toxiques est notre barrière intestinale.

L’intestin tout au long de notre vie va transporter entre25 et 35 tonnes de nourriture et de polluants, c’est dire l’importance de cette serrure.

A cet effet, un acide aminé est essentiel : la glutamine à absorber en traitement de réparation 3 à 5 grammes journellement et associé a d’autres animés comme la glycine, la leucine, l’isoleucine ou la valine.

Je recommande vivement l’utilisation de bons acides gras et prescris de l’huile de chanvre (1 cuillère à soupe par jour parfois 2 à 3 en cas de déficit extrême en oméga 3).

Le probiotiques vont compléter la bonne activité de notre intestin a la dose de 5 a 10 milliards / jours et on associe également 5 souches naturelles. Ce sont des micro-organismes vivants (bactéries ou levure) tels que le Bifidobacterium bifidum (bifidus), le lactis, le longum ou encore lactobacillus acidophilus, casei et plantarum.

Une fois cette barrière intestinale bien serrée (littéralement), ne pénètreront dans notre organisme que des substances digérables et donc non toxiques pour notre organisme.

Comment alors protéger notre organisme purifié ? En développant notre système antioxydant chargé de corriger l’excès de radicaux libres générés par cette pollution

Les antioxydants essentiels sont au nombre de 5 : la vitamine A, la vitamine F, la vitamine C le zinc et le sélénium.

Quels sont les effets de ces antioxydants ?

La vitamine C (acide ascorbique) à hautes doses stimule le système enzymatique du foie, ce qui en permet la détoxification et l’élimination des polluants, des métaux lourds et des pesticides. En outre, elle protège contre le stress oxydatif élevé qui résulte de l’intoxication aux métaux lourds.

La vitamine E protège de l’aluminium toxique. Elle entrave également l’accumulation du plomb dans nos tissus connectifs, réduisant ainsi sa toxicité cellulaire.

Le sélénium a un effet protecteur contre l’aluminium et diminue la toxicité et les dégâts oxydatifs dus au mercure

Le zinc réduit la toxicité de l’aluminium et les dégâts cellulaires qu’il provoque et rivalise également avec le plomb

Ajoutons que des niveaux insuffisants de calcium favorisent l’absorption d’aluminium par le corps. Le calcium réduit aussi l’absorption du plomb dans l’appareil digestif.

La cystéine et la méthionine, deux acides aminés contiennent toutes les 2 du soufre dans leur structure chimique. Les métaux lourds réagissent au soufre provoquant la formation de sulfures. Ce n’est que sous cette forme qu’ils deviennent solubles et peuvent être élimines pas les reins et le foie.

C’est ainsi que notre corps peut s’organiser pour minimiser les dégâts de la pollution et au de la de cette action notre activité métabolique est maintenue, nos énergies vitales sont toujours aussi vivaces. Nous gardons un cerveau intact à l’abri des risques neuros-dégénératifs et nous maintenons une qualité de peau rayonnante.

Docteur Claude ChauchardClaude Chauchard

Fondateur de l’institut international de médecine préventive de l’âge. Plus d’un million de copies de ses 12 livres écrits sur le processus du vieillissement ont été vendus. Il donne des conférences et des séminaires régulièrement à Paris, Milan, Barcelone, Bruxelles, Monte Carlo, Rio De Janeiro, Genève et autres grandes villes dans le monde. Récemment nommé professeur clinique à l’université de Séoul, Corée du Sud.

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