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Interview du Dr Jean-Michel Mazer, laser Picosure

  • 28/10/2020
  • Thierry PIOLATTO
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La technologie picoseconde constitue, en matière de lasers dermatologiques, la principale avancée technologique de ces dernières années. Le premier laser utilisant la technologie picoseconde a été développé par la société Cynosure. Appelé laser PicoSure, il permet la prise en charge d’indications multiples. Petit focus sur ce laser avec le Dr Mazer, Directeur médical du Centre Laser International de la Peau de Paris (CLIPP).

Nous connaissons tous les avantages des lasers (dits) pigmentaires, mais quels sont les prises en charge possibles avec le laser PicoSure ?

Les picolasers ou lasers picosecondes et particulièrement le laser PicoSure, qui est un laser alexandrite, permettent la prise en charge de multiples indications, comme le détatouage, la correction des cicatrices atrophiques (en particulier issues de l’acné) et l’héliodermie. Il est judicieux à mon sens que son intérêt soit évalué en particulier vis-à-vis des autres lasers proposés tels que les lasers nanosecondes pour le détatouage et certaines taches pigmentées.

Vous parlez de détatouage, quelle est la différence entre un laser picoseconde et un laser nanoseconde pour cette prise en charge ?

Nous mettons souvent en opposition, à tort, les lasers dits Q-Switched, avec les lasers picosecondes. Il faut comprendre qu’en théorie, les lasers nanosecondes et picosecondes sont tous deux Q-Switched. Mais la durée d’impulsion des lasers picosecondes est nettement plus courte que celle des Q-Switched «classiques», exprimée en nanosecondes (la picoseconde est le millième de la nanoseconde, habituel ordre de grandeur des lasers dits « Q-Switched »). Pour comprendre leurs intérêts, sur un plan pratique, il faut réfléchir en termes d’indications et de longueurs d’onde.

Quels sont les intérêts du laser picoseconde pour le détatouage ?

En ce qui concerne le détatouage, nous savons que l’on doit raisonner d’abord par rapport à la longueur d’onde, qui doit être choisie en fonction de la couleur du tatouage. Il est apparu rapidement que certaines couleurs (particulièrement le bleu et le vert, pour lesquels la longueur d’onde la plus adaptée est le laser alexandrite 755nm) étaient les plus compliquées à faire partir avec les lasers d’ancienne génération, c’est-à dire les Q-Switched nanosecondes. Cela posait un problème car toutes les couleurs ne pouvaient être enlevées. Difficile de dire à une patiente que l’on va pouvoir lui faire partir de sa fleur tatouée uniquement les pétales, mais que la tige, verte, restera !

Cette difficulté est due au fait que ces couleurs impliquent l’utilisation de la longueur d’onde proposée par le laser alexandrite de 755 nm. Or jusqu’à l’avènement du laser PicoSure, les durées d’impulsions minimales proposées avec les différents alexandrite, étaient de l’ordre de 60 à 80 nanosecondes. Sur cette longueur d’onde, le PicoSure apporte donc une durée d’impulsion 100 fois plus courte. Ceci est fondamental, quand on sait que plus la durée d’impulsion est courte, plus l’effet thermique est faible et plus l’impact photo-mécanique, responsable de l’efficacité en détatouage, est important.

Autrement dit, réduire la durée d’impulsion c’est à la fois améliorer l’efficacité, avec une réduction globale du nombre de séances, mais aussi améliorer la tolérance et simplifier les suites pour le patient (moins d’effets secondaires pour le patient). Un point fondamental, notamment pour le détatouage, souvent négligé, est que l’utilisation du laser picoseconde permet de réduire le délai entre deux séances à un mois, contre deux mois avec les lasers nanosecondes. Ce point est souvent négligé bien qu’essentiel si l’on se met à la place d’un patient. Prenons un exemple pratique : si un patient avait besoin de 15 séances de lasers nanosecondes, il ne pouvait faire que 5 séances par an, dans le meilleur des cas, ce qui prenait donc 3 ans pour faire partir son tatouage (pour mémoire une étude a montré que 50% des patients avaient besoin pour un détatouage de plus de 10 séances).

A l’inverse, si le patient est traité par le laser PicoSure, et que l’on économise ne serait-ce que trois séances, soit un total de 12 séances, le traitement ne prend environ qu’1 an. Or, dès que l’on commence à traiter un tatouage, on commence par le détériorer jusqu’à sa disparition totale enfin obtenue… en 3 ans dans un cas, en 1 an dans l’autre. On comprend ainsi pourquoi ce point est fondamental si l’on se met à la place du patient, ce qui est notre devoir.

Et si l’on souhaite traiter d’autres indications ?

Pour les autres longueurs d’onde, KTP et Nd-YAG, le bénéfice à passer en laser picoseconde est moindre, surtout si l’on dispose déjà d’un laser Q-switched proposant des durées d’impulsion très courtes (4 à 5 nanosecondes seulement), comparé avec les 70 nanosecondes d’autres lasers. C’est par exemple le cas du laser Revlite que nous utilisons au centre.

Faut-il à votre avis proposer ces deux types de lasers ?

A mon sens, et parce-que nous en disposons au CLIPP, il est vraiment judicieux de pouvoir proposer à nos patients un laser picoseconde alexandrite comme le PicoSure et un excellent laser nanoseconde comme le Revlite par exemple, pour les autres longueurs d’onde. Autrement dit, faire l’acquisition d’un laser picoseconde est surtout bénéfique pour l’alexandrite, de même un laser picoseconde qui ne proposerait pas de traiter le vert et le bleu manquerait de logique.

Pour les lésions pigmentées, mélaniques, traitables par laser, nous étions déjà très efficaces avec les nanosecondes, mais il a été démontré que l’emploi de durée d’impulsion très courte en picoseconde réduisait l’incidence des hyperpigmentations post-inflammatoires.

Ceci est probablement en rapport avec la réduction de l’effet thermique secondaire à la diminution de la durée d’impulsion. Cela prend toute son importance sur les peaux pigmentées et surtout sur les peaux asiatiques, les plus sujettes à cette complication. Le succès du laser PicoSure dans les pays asiatiques n’est pas le fruit du hasard !

Et qu’en est-il pour les autres indications ? Que peut apporter le laser picoseconde ?

Les indications du laser PicoSure sont diverses. Elles montrent que ce laser est polyvalent. Ainsi, le mode PicoFocus apporte une possibilité de prise en charge en plus pour les cicatrices atrophiques, en particulier d’acné, et pour l’héliodermie. Concernant les cicatrices d’acné, le mode Focus du laser PicoSure transforme ce laser en un laser fractionné non-ablatif. Les micro-impacts multiples créent de petites lésions dermiques pour lesquelles la réparation dermique se traduira par des néo-synthèses, en particulier de fibres de collagène et d’élastine.

On peut donc considérer que ce laser se comporte comme un laser fractionné non-ablatif, dont on connaît le grand intérêt, et la bonne tolérance, dans la prise en charge de multiples variétés de cicatrices atrophiques.

Vous parliez d’héliodermie et de réjuvénation tout à l’heure, présente-t-il un intérêt particulier pour ces indications ?

Pour ces indications, le laser picoseconde vient effectivement enrichir nos possibilités. Cette synthèse de fibre de collagène observée après traitement des cicatrices jouera également son rôle dans la réduction des rides.

De plus, deux points positifs doivent être rappelés.

  • D’une part, la simplicité des suites qui se résument à un érythème persistant moins de 24 heures et qui est d’emblée maquillable.
  • D’autre part, et en toute logique, un effet particulièrement net sur les dyschromies observées lors des héliodermies.

Nous avons actuellement en tant que médecins, un véritable spectre de traitements, avec une corrélation à établir entre effets secondaires et efficacité. Ce spectre est constitué depuis le PicoFocus, d’un laser fractionné non-ablatif, tel que l’Icon, et d’un laser fractionné ablatif, adaptable à chaque patient en fonction des suites plus ou moins marquées qu’il acceptera. Certes ces derniers (lasers fractionnés ablatifs) ont toute leur place dans cette prise en charge, mais nos patients ne peuvent pas tous accepter leurs suites plus impressionnantes et leurs contraintes.

Dr. Jean-Michel Mazer

Dr Jean-Michel Mazer, dermatologue, pratique les lasers depuis 1991. Il est depuis 2009, directeur du Centre Laser International de la Peau à Paris (CLIPP). Il enseigne dans trois diplômes universitaires dédiés aux lasers, et est membre fondateur, ancien président du Groupe Laser de la Société Française de Dermatologie.

Plus d’informations : centrelaserclipp.com

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