Dr Sophie Couvet

L’approche beauté French Touch et ses traitements dédiés à la beauté de la peau sont devenus une évidence pour les patients et les médecins. Les dernières découvertes scientifiques renforcent cette philosophie, pour la plus grande satisfaction des patients.

Une approche de la peau holistique et pérenne 

Nous devons considérer la peau dans sa globalité. Elle est le reflet de l’état physique, psychique et émotionnel d’une personne. Forte de cette observation, je pars du principe qu’il faut d’abord restaurer la peau et la renforcer avant d’effectuer tout autre traitement. C’est pourquoi, avec cette approche de médecine régénérative, le produit sur lequel je m’appuie est le Radiesse®. Son mode d’action unique et sa composition à base d’hydroxylapatite de calcium (CaHA), un composant naturellement présent dans l’organisme.

Ses utilisations et indications polyvalentes permettent de le décliner pur ou dilué dans un grand nombre d’indications et de zones, sur des patients de tous âges et de tous types de peaux. 

Contrairement à d’autres substances, le mécanisme d’action du CaHA ne repose pas sur une réaction inflammatoire, mais sur une induction chimique et mécanique. Il permet de stimuler la synthèse de collagène et d’élastine, des protéo-
glycanes, et même d’acide hyaluronique endogène. Il s’agit ici d’une véritable restauration du tissu conjonctif, d’où son appellation de biostimulateur régénératif.

Des traitements qui fidélisent les patients

Dans ma pratique, j’ai remarqué que chez les patients qui me confient leur visage depuis des années, ceux qui n’ont jamais fait d’autres traitements que Radiesse®, sont les plus faciles à injecter, notamment grâce aux moindres problèmes fibrotiques, comparativement à ceux qui ont reçu de manière répétée et fréquente des produits de comblement classiques. Ce constat est d’ailleurs étayé par une étude clinique. Le mécanisme non-inflammatoire du CaHA permet de stimuler l’angiogénèse, ce qui induit une meilleure vascularisation et une meilleure nutrition des cellules. Visuellement, ça donne le teint rosé et frais que tous les patients recherchent, les hommes autant que les femmes.

Comme tous les produits, il exige d’avoir une très bonne maîtrise de la technique. Il s’injecte dans l’hypoderme superficiel, sous le derme profond afin d’être au plus proche des fibroblastes. La version diluée agit sur l’éclat du teint, diminue les taches, apporte ce fameux « glow » que mes patientes recherchent, ainsi que de l’hydratation. Il est très apprécié par les femmes jeunes car il ne crée pas de volumes dès lors qu’il est posé en nappage avec une dilution de 1 pour 1 (1, 5 ml de produit et 1,5 ml de sérum physiologique) voire 1 pour 2 sur les peaux très fines. 

Lorsque je recherche un effet liftant, j’ai tendance à l’injecter à la canule sous forme de vecteurs. C’est comme si l’on déposait des fils tenseurs liquides sous la peau, l’idée étant de recréer le triangle de jeunesse qui s’inverse avec le temps. Selon le résultat recherché on calcule l’angle d’orientation, mais en règle générale je pars du haut de la pommette vers le sillon nasogénien que je traverse pour accentuer le pouvoir de traction. Le sillon nasogénien étant une accumulation de peau relâchée qui s’est formée en un pli, en le traversant en perpendiculaire, on effectue ce qu’on pourrait appeler un lifting médical, et dont le résultat va s’installer progressivement dans les mois à venir. L’induction commence après un mois, et je vois mes patients à 4 mois car au fil des ans, les fibroblastes deviennent plus fainéants donc l’induction tissulaire peut prendre un peu plus de temps sur une personne de 50 ans que sur une de 30 ans. 

Pour les patients entre 30 et 40 ans, 1 séance tous les 12 à 18 mois suffira. Pour les quinquas et plus, un traitement par an est conseillé en entretien.  

D’après mes patientes, ce traitement polyvalent aux propriétés biostimulantes importantes leur apporte à la fois un effet tenseur et une peau redensifiée, plus souple, plus élastique, plus lumineuse. En réparant les peaux et en restaurant les visages, on contribue aussi à réparer les personnes marquées par des épreuves de vie et c’est aussi, pour moi, le rôle de la médecine esthétique.

Dr Sophie Couvet : Médecine esthétique & régénérative. Études de médecine à la faculté de médecine Paris XIII. Diplômée en Traumatologie du sport, Université Paris VI. Diplômée d’état de docteur en médecine Université Bordeaux Segalen. Diplômée d’état du collège d’ostéopathie de Biarritz. DU Échographie Université Paris Descartes & Bordeaux Segalen. Médecin du sport. Directrice médicale de la Clinique Esthétique de Corbiac

docteurcouvet.fr

Leave a Comment