Dr Francesca de Angelis 

Les inducteurs collagéniques gagnent en popularité et nous en découvrons les nombreuses possibilités d’utilisation. Qu’il s’agisse de restaurer des peaux acnéiques chez les jeunes, ou des personnes d’âge mûr à la recherche de traitements efficaces pour lifter la peau, les biostimulateurs PLLA répondent à une grande variété de besoins. 

Pourquoi stimuler la peau est important 

L’un des principaux problèmes du vieillissement cutané est que la peau perd de son épaisseur. On va donc chercher à la stimuler pour qu’elle produise elle-même du nouveau collagène et de l’élastine. Chez les patients plus jeunes, l’objectif est de maintenir à long terme la densité et le tonus cutané. Les biostimulateurs sont capables de restaurer les microns que la peau a perdus, et ma préférence personnelle va à Lanluma (laboratoires Sinclair) pour les résultats très satisfaisants que j’ai obtenus chez une grande variété de patients. 

Une diversité de profils de patients et de problèmes de peau

J’utilise Lanluma sur des jeunes âgés de 18 ans à peine pour traiter leurs cicatrices d’acné. L’objectif est d’aider la peau à devenir plus saine, en particulier chez les patients qui ont suivi un traitement médicamenteux, ce qui impacte la qualité de la peau. Ces derniers ne répondent pas aussi bien aux traitements laser de resurfaçage, mais j’ai remarqué que s’ils effectuent un traitement au PLLA (Poly Lactic Acid) 30 jours avant leur séance laser, les résultats sont visiblement meilleurs. 

J’ai constaté une augmentation de jeunes patientes, dès 27-29 ans, qui veulent se préserver du vieillissement cutané en faisant du laser. Je les traite donc avec une séance de Lanluma, suivie un mois plus tard d’une séance de CO2 fractionné, une fois par an, pour maintenir le tonus, l’élasticité et l’épaisseur de la peau sans modifier les traits du visage. Les femmes jeunes sont très axées sur la prévention car elles veulent rester les mêmes le plus longtemps possible au lieu d’attendre les signes de vieillissement pour commencer à se traiter. C’est une toute nouvelle approche et les jeunes générations l’ont bien compris. Mon groupe principal pour la prévention du vieillissement est celui des 30-35 ans, pour lequel je fais deux séances et une en entretien à six mois d’intervalle. Cependant, 60 % des patientes qui demandent du Lanluma cherchent à rajeunir, et elles ont entre 45 et 65 ans. En fonction de leur âge et de la qualité de leur peau, le nombre de séances nécessaires varie.

D’une manière générale, pour retrouver la production de collagène de leurs 25 ans, les 45 ans ont besoin de 3 séances espacées de 2 mois. Le groupe des 50 ans en nécessite 4, et pour les plus de 55 ans, 5 séances sont nécessaires pour la première fois, avec 2 visites d’entretien à 6 mois. Les patientes plus âgées me demandent souvent de traiter leur cou et leur décolleté, ce que je fais après la troisième séance sur leur visage. Elles sont tellement satisfaites des résultats qu’elles sont motivées pour le faire, ainsi que le repulpage des mains chez les 50 ans et plus. Sur les mains, j’utilise une petite quantité d’AH libre pour l’hydratation que je mélange au PLLA, lors des 3 sessions espacées de 2 mois.

Le tonus de la peau est vraiment important pour redonner une apparence jeune et après 2 ou 3 traitements, on remarque que la peau s’est bien redrapée sur les muscles. Chez certaines femmes, le visage a même l’air plus fin car la peau n’est plus relâchée, les rides et ridules ont disparu. Pour les patientes amaigries ou décharnées, je l’injecte également avec une faible dilution dans les fosses temporales, dans un menton qui s’est aplati et dans des joues creusées afin de restaurer les volumes perdus.

Techniquement parlant

Je traite toujours à la canule afin d’utiliser la quantité précise de produit et de le répartir uniformément. C’est pourquoi la concentration du produit est importante. Chez les personnes plus jeunes, ¼ de flacon par séance et chez les patients plus matures, ½ flacon est suffisant. On a besoin d’une forte dilution avec une solution saline lorsqu’on fait du rajeunissement cutané et de la biostimulation. 

Un massage vigoureux est absolument nécessaire après l’injection, et je demande toujours à mes patientes de masser énergiquement leur visage chaque matin et soir pendant 5 minutes durant 5 semaines. Cela permet de stimuler encore plus la production de collagène, d’améliorer le tonus de la peau et de donner de l’éclat.

Maintenir et préserver sa jeunesse

Vu sous l’angle de la prévention, non seulement nous obtenons des jolis résultats naturels, mais en plus, lorsqu’il est utilisé régulièrement, les femmes plus matures qui font des comblements à l’acide hyaluronique ont besoin de moindres quantités et les résultats restent stables pendant un an car l’AH n’est pas absorbé par la peau pour répondre à ses besoins d’hydratation. J’utilise la PLLA depuis 15 ans et le Lanluma depuis 4 ans et j’aime vraiment travailler avec ce produit pour les excellents résultats qu’il donne et pour la grande satisfaction des patients.

Dr Francesca de Angelis : Chirurgien plasticien Diplômée de chirurgie plastique de la faculté de médecine Federico Secundo, Naples, Italie. Ancienne interne de l’hôpital de Naples et de l’université de Sophia Antipolis.

Plus d’informations : dea-center 

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