Sondage exclusif Toluna Harris Interactive pour les Awards de l’esthétique Médicale 

Lors de la 3ème édition des Awards de l’Esthétique Médicale qui s’est déroulée le 9 décembre à l’Hôtel du Marois France Amériques, Nathalie Perrio-Combeaux, Co-CEO Toluna Harris Interactive a présenté les principaux résultats de l’étude réalisée en exclusivité pour Anti-âge Magazine. Renaud Rouffiac, Directeur du département Grande Consommation, Cosmétiques & Luxe revient sur les principaux enseignements de ce sondage.

L’intitulé de cette enquête porte sur le développement de l’esthétique médicale, où en sont les français ? 

Pour Thierry Piolatto, Editeur de Anti Age Magazine : « Il était important de disposer de chiffres sur le marché français de l’esthétique médicale (chirurgie, médecine et dermatologie esthétique, médecine anti-âge) car peu d’études couvrent ce marché. Certes, nous disposons de grandes tendances internationales mais nous ne connaissons pas bien les attentes, les besoins et les profils des français. Les grands axes couverts par cette étude sont : Point sur la notoriété et l’usage de l’esthétique médicale en France avec un bilan des profils d’utilisateurs, des prestations réalisées, de leurs motivations et attentes. Etat des perceptions à l’égard de cette industrie du bien-être et zoom sur les freins qu’elle suscite ? Dans ce cadre, quelle place pour les marques de cosmétiques ? Le marché de la cosméceutique, pourrait-il être leur nouvel eldorado ? »

Cette enquête, réalisée online, fin novembre 2023 auprès d’un échantillon de 1 000 femmes et de 500 hommes représentatifs de la population Française présente des résultats totalement en ligne avec la dynamique du marché de l’esthétique médicale. Aujourd’hui, 17% des Français déclarent avoir déjà réalisé au moins un acte de médecine esthétique au sens large (intégrant également les épilations laser ou les implants capillaires). Dans le détail, sur base d’un échantillon représentatif de Français les actes réalisés sont les suivants (fig. 1):

Un profil varié mais qui reste plus féminin : Plus précisément, le profil des personnes ayant réalisé au moins un acte de médecine esthétique est assez net et composé de jeunes femmes, habitant à Paris et IDF, CSP+. Cela ne veut pas pour autant dire que les hommes ne font pas de médecine esthétique, cela indique juste que les femmes sont sur-représentées par rapport à leur poids dans la population Française. Un marché transgénérationnel mais qui se rajeunit :  la répartition par âge fait clairement ressortir une sur-représentation des 25-34 ans et 35-44 ans au sein des personnes ayant réalisé au moins 1 acte de médecine esthétique. Ainsi 45% des personnes ayant réalisé au moins 1 acte de médecine esthétique ont donc entre 25 et 44 ans, signe que la tendance du marché est tirée par ces jeunes actifs (fig. 2). 

Les actes de médecine esthétique les plus réalisés sont de loin l’épilation laser (47% des types d’actes réalisés), les injections de type botox, acide hyaluronique (21% des actes), la décoloration des poils (16% des actes), le traitement contre l’acné (15% des actes) ou les liftings (14%).

Le bien être et l’image de soi au cœur de leurs motivations : 

Le top 5 des raisons ayant poussé les personnes à réaliser un acte de médecine esthétique est associé à 3 grandes thématiques :

1. Le bien-être et l’image de soi

2. Traiter, prévenir les signes de l’âge

3. Corriger un problème de peau

Ainsi, parmi les personnes ayant réalisé au moins 1 acte de médecine esthétique, 42% d’entre elles ont cité comme raison principale « pour me plaire » ou encore 35% « pour me sentir mieux et avoir confiance en moi » (fig. 3).

Si 63% des personnes ayant réalisé un acte de médecine esthétique déclarent « avoir été anxieux avant de réaliser cet acte », les résultats de ce type d’opération semblent très satisfaisants puisque 79% déclarent que cela « leur a permis de corriger efficacement un défaut physique ».

Dans le cadre de cette étude, nous avons également traité la thématique des cosméceutiques.

Un marché complémentaire, encore méconnu : A date, le terme « cosméceutiques » est encore peu connu. 76% des Français n’en n’ont jamais entendu parler ou ne savent pas vraiment de quel type de produit il s’agit ou à quel registre il est associé. Seuls 13% des Français déclarent en avoir déjà utilisé. Mais après communication de la définition, 43% des non utilisateurs se déclarent prêts à en utiliser (certainement + probablement). Intéressant de souligner que le profil des utilisateurs de produits cosméceutiques est là encore très net avec un profil type de jeunes femmes, CSP+ ayant réalisé au moins un acte de médecine esthétique.

On comprend ainsi qu’il existe une corrélation entre acte de médecine esthétique et usage de cosméceutiques, les bénéfices recherchés s’inscrivant sur les mêmes territoires, bien être et de prévention de l’âge, avec une prime à l’efficacité des produits, constituant certainement un nouveau levier de croissance pour les marques de cosmétiques !

Renaud Roufiac : rroufiac@harrisinteractive.fr 

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